jeudi 30 juin 2016

Z comme Zénobie BOURGEOIS

Charité bien ordonnée termine par soi-même


Il fallait bien que j’évoque à un moment mon patronyme, et j’ai choisi comme porte d’entrée, pour finir ce ChallengeAZ, mon couple de sosas 32 et 33 : les grands-parents de mon arrière-grand-père, Jules et Zénobie BOURGEOIS.

Retour en Lorraine, dans le secteur de Verdun, dans l’actuel département de la Meuse.

Source : Carte de Cassini. 110. [Verdun] (BNF)

C’est à Mangiennes qu’est née Marie Zénobie HABRANT. François, son père (1810-1887), exerçait la profession de maçon. Venu de Damvillers, il s’était installé dans ce village en épousant Marie Joseph GUILLEMIN (1813-1888), fille de Jean-Baptiste (1788-1870) et Marie Marguerite COLIN (1785-1869), un couple qui fut ma toute première grosse erreur d’homonymes, ces deux noms assez répandus dans la région m’ayant joué un mauvais tour.

Elle est nommée Marie Sénobie, avec un "S" lors de sa naissance.


Source : AD Meuse

Mais c’est bien avec un beau "Z" qu’elle signe son acte de mariage en 1861.

Source : AD Meuse

Son mari, François Jules BOURGEOIS était menuisier et vivait bien plus au nord-est : à Villers-la-Montagne, tout à côté de Longwy. Ensemble, ils ont eu 10 enfants qui ont tous vécu jusqu’à l’âge adulte. Parmi eux, Charles BOURGEOIS (1870-1929), le père de mon arrière-grand-père, ouvrier mineur avant de gagner la région parisienne où il vendait du poisson, après la Première Guerre Mondiale.

Zénobie est décédée le 08/05/1917 à Villers-la-Montagne.

Source : AM Villers-la-Montagne

Chez les BOURGEOIS, Jules (1828-1890) était le cinquième fils d’une fratrie de six, qui là aussi, ont tous fondé une famille. Eugène, Victor, Augustin, Jean-Louis, Jules et Alphonse tous nés à Avillers, étaient les fils de Dominique BOURGEOIS et Marie Thérèse MASSON. Et c’est l’acte de naissance du père qui m’a fait froncer le sourcil. On le trouve à Bouligny, toujours dans la Meuse, pas très loin de Mangiennes.


Source : AD Meuse

Le 30 décembre 1793, Marie Barbe BOURGEOIS a 25 ans quand elle donne naissance à Dominique. C’est sa tante, Magdelaine BOURGEOIS qui déclare la naissance. Cette dernière était en effet la sœur de Marie BOURGEOIS, mère naturelle de Marie Barbe. Deux générations d’enfants naturels donc.

Ce qui m’a vraiment intrigué dans cet acte de naissance, c’est la mention du père de Dominique, très clairement exprimée : François HUGET, soldat volontaire au service de la République, originaire de la commune de Landres. Etait-ce vraiment son nom ? Etait-ce un leurre ? Je n’ai jamais réussi à retrouver quoi que ce soit concernant ce soldat... Une énigme de plus dans ma généalogie donc !

1 commentaire:

  1. C'est une chance que le père soit nommé, j'ai rencontré de nombreux enfants naturels en Isère et le père n'est que très rarement mentionné. Avez vous consulté les archives communales de Landres pour la période révolutionnaire ? Si le père est engagé volontaire, il y a peut être des listes de soldats engagés qui furent dressées par la commune.

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